L’histoire de la pomme de terre démarre il y a plus de 8.000 ans sur les hauts plateaux de la Cordillère des Andes où elle était une mauvaise herbe. Ce n’est que bien plus tard, à partir du XIIIe siècle, que les Incas la cultivent en l’appelant « papas ».
En 1570, les Conquistadors espagnols revenant de leurs conquêtes ramènent également la pomme de terre en Europe, appelée alors « patata ». Elle conquière alors l’Italie et le Vatican, puis le sud de la France, via Olivier de Serres, et enfin l’Allemagne et l’Est de l’Europe via Charles De Lescluze.
Au XVIe siècle, elle fait une seconde entrée en Europe via l’Angleterre qui l’introduit aussi en Amérique du Nord. Par la suite, lors de la guerre de Trente ans, la pomme de terre conquière toute l’Europe.
C’est Antoine Augustin Parmentier, pharmacien des armées, qui la fera connaître de tous grâce à ses qualités nutritives. Et cela a aussi permis de résoudre des problèmes de famine.
Vers 1850, la famine qui a lieu en Irlande en raison d’une attaque importante de mildiou est à l’origine de la migration de nombreux Irlandais vers l’Amérique.
Au XIXe siècle, les pommes de terre sont mises à l’honneur dans tous les foyers, quelle que soit leur classe sociale, ainsi que dans les banquets et les restaurants.