Ce métier, Didier Berode le chérit. Loin d’être destiné à travailler dans les volailles, il se découvre une passion pour le secteur lorsqu’il est encore très jeune.
« En réalité, mes grands-parents ont élevé de la volaille pendant dix ans, mais cela remonte aux années 50. Je n’ai pas connu cette période-là. En revanche, je pense que j’avais ça dans les gènes car lorsque j’étais aux études, je m’occupais de leur poulailler, et j’engraissais leurs poulets, histoire de me faire un peu d’argent de poche. Pour cela, j’allais me fournir chez un éleveur/revendeur. Jusqu’au jour où celui-ci me confie qu’avec sa femme, ils vont arrêter leur activité. » Didier nous explique qu’il avait alors à l’époque investi dans une petite ferme. « C’était mon rêve de gosse, cette ferme ! Mes parents n’étaient pas agriculteurs, et je ne possédais donc pas grand chose pour faire vivre ma ferme. Je n’avais rien pour remplir les étals. Forcément, quand cet homme m’annonce qu’il s’apprête à remettre son commerce, j’y vois une aubaine pour le reprendre, et alimenter ma ferme. »
C’est ainsi que Didier a alors pu commencer à vivre de sa passion. Jusqu’à donner à cette dernière un nouveau souffle il y a huit ans. « J’ai construit une ferme plus grande. Et si jusqu’ici j’avais toujours travaillé en conventionnel, gagner davantage d’espace m’a donné l’envie de construire un poulailler bio. »