Anthony Robijns a toujours été passionné par les vaches.
« Je ne l’explique pas, en réalité. C’est de famille, commence-t-il. J’ai toujours vécu dans cet environnement-là. La passion pour le métier, je l’ai toujours eue, et plus encore pour l’élevage. » Et si la ferme existe déjà depuis quelques années, et qu’à l’époque, Anthony et sa femme proposaient déjà leur viande sous forme de colis, en mars dernier, ils ont décidé de passer à l’étape supérieure. « On a ouvert notre magasin, mais aussi notre propre salle de découpe. Toutes les semaines, des bouchers viennent s’occuper de la découpe et des préparations. L’atelier est désormais directement chez nous, et on améliore notre offre en développant le magasin, qui est ouvert le lundi, le vendredi, et le samedi. »
Anthony Robijns possède près de 500 bêtes dans sa ferme.
« A l’origine, nous élevions essentiellement de la Blanc-Bleu Belge mais depuis quelques années nous avons également des Charolaises. Je fais aussi un peu de croisement, afin de ramener de la rusticité et de se réapproprier des critères d’élevage. On a, par exemple, la Brune des Prés, qui est un mélange de Blanc-Bleu Belge et de Charolaise, dont l’avantage est le goût. » À ce propos, l’agriculteur explique que l’avantage des croisements est d’apporter à la viande un peu plus de gras et de persillé, tout en gardant la tendreté.