Si la viande a été associée à la force, c’est parce qu’elle contient précisément ce dont nos muscles sont faits : des protéines, et ce en grande quantité. Et pas n’importe lesquelles : des protéines dont le contenu en acides aminés essentiels correspond parfaitement à nos besoins pour fabriquer du muscle. C’est pour cette raison que l’on dit que la viande contient des protéines d’une grande qualité, à la différence des végétaux (céréales, légumes secs…) qui, pour la plupart d’entre eux, contiennent des protéines incomplètes.
Trouver dans les végétaux l’équivalent de ce qu’apportent les protéines animales est néanmoins possible, mais cela demande de combiner les végétaux entre eux, et d’augmenter l’apport en protéines. Ainsi, par rapport à une alimentation omnivore, le Conseil Supérieur de la Santé préconise de majorer de 20% l’apport en protéines dans un régime végétarien (qui supprime viande, volaille, poisson), et de 30 % dans un régime végétalien (qui supprime tout produit issu du règne animal).