Au rang des produits dérivés de la ruche et aux côtés du miel et du pollen trône fièrement la propolis, une résine que les abeilles vont récolter sous les bourgeons, et qu’elles vont utiliser, après l’avoir mélangée avec leurs sécrétions salivaires, dans la ruche pour colmater et limiter les courants d’air.
« Par exemple, s’il y a léger jour au niveau la hausse, les abeilles vont avoir recours à la propolis pour boucher les trous. De plus, elles utilisent la propolis comme antiseptique. C’est leur antibiotique, leur nettoyant, pour assainir la ruche » explique Mathieu.
C’est réellement quelque chose de puissant explique Mathieu. « Nous récoltons la propolis de deux manières différentes : soit on met une grille en été, et on crée un courant d’air chaud, de manière à ce que les abeilles viennent palier au problème, en usant de la propolis. On craque ensuite la grille et on récupère les particules de propolis. Soit, il est également possible de récolter cette dernière via les cadres de hausse » ajoute-t-il.
Ce qui est récolté est en réalité un mélange de cire et de propolis. « On va séparer le tout, d’abord avec de l’eau afin que la propolis descende au fond du mélange. On filtre, on sèche, et on trie ; cela nous permet d’obtenir notre propolis brute, qui va ensuite être mise dans de l’alcool à 70 degrés et où elle va barboter pendant trois semaines. Le but est d’extraire les composés volatils de la propolis brute, pour avoir ce qu’on appelle une teinture mère, qui va être utilisée, dans notre cadre, pour réaliser des sprays, des miels enrichis, des bonbons… » explique Mathieu. « D’ailleurs, le produit tel que nous le proposons est entièrement naturel, et pur. »
La ruche se présente ainsi comme une véritable mine d’or de par les produits qui en découlent et qui peuvent être utilisés dans la vie de tous les jours, du miel dans notre boisson chaude, en passant par le pollen dans notre petit-déjeuner.