Comme les autres féculents, la pomme de terre est parfois vue comme un aliment qui fait grossir. Elle se fait ainsi éliminer de certains régimes pauvres en glucides (comme le régime Atkins, les régimes cétogènes…) qui ont le vent en poupe.
Mais ce n’est pas sans conséquence…
Les régimes pauvres en glucides ne se montrent pas plus efficaces que ceux ciblant les matières grasses, et ils présentent de nombreux inconvénients, dont celui de nous priver de ce qui devrait constituer le principal carburant d’une alimentation équilibrée selon les recommandations alimentaires (notamment celles du Conseil Supérieur de la Santé) : les glucides, et plus précisément les glucides complexes.
Les glucides complexes sont aussi appelés « sucres lents » car ils sont digérés lentement par notre organisme, fournissant de l’énergie sur une plus longue durée. La quasi-totalité des sucres que contiennent les pommes de terre se retrouve sous forme d’un glucide complexe appelé amidon (17g/100g de pomme de terre fraîche).