Cet attrait pour la saveur sucrée est considéré comme un signal permettant à notre espèce de détecter, dans la nature, des sources d’énergie. Le sucré étant souvent associé à des denrées comestibles, à la différence de ce qui est amer, potentiellement toxique. Et chaque fois que l’on consomme du sucre, notre cerveau libère un neurotransmetteur, la dopamine, qui nous fait du bien. Ainsi, sans s’en rendre compte, l’organisme apprend à aimer le sucré parce qu’il sait que cela va activer ce système dit « de la récompense ».
Ce mécanisme a été bien utile dans l’évolution humaine, lorsque trouver des calories en suffisance était un objectif majeur au quotidien. Mais notre environnement a beaucoup évolué, et les sources de calories, dont le sucré, sont désormais omniprésentes. Notre attrait inné pour le sucré, lui, est toujours là, et cela pose souvent un problème dans la mesure où il nous incite à consommer au-delà de nos besoins… Aussi, posons-nous la question, lorsque nous avons envie de sucré, si c’est réellement un besoin, ou une simple envie…