Il y a quatre ans maintenant, Maya s’est demandé comment, à son échelle, elle pouvait contribuer à un monde meilleur. Sa réflexion a démarré avec des habitudes de consommation qu’elle avait, où le gaspillage était bien trop récurrent. Ensuite, elle s’est interrogée sur la façon de réduire ce gaspillage en question. « Je me suis dit que j’étais dans de la surconsommation, et ça m’a frappée de voir comment j’effectuais mes courses influençait aussi à ce point-là ma manière de vivre. Et c’est là où j’ai pris conscience qu’en consommant de manière plus raisonnée, j’allais faire du bien à la planète, mais aussi à mon corps. » C’est à partir de là que Maya a commencé à miser sur les initiatives locales. « C’est en parlant avec des copines que je me suis dit que c’était peut-être le meilleur moyen pour consommer de manière plus raisonnée et accorder davantage d’importance à ce que je mange. » Dans cette optique, réduire la quantité de son assiette au profit de la qualité se présente comme une première option, et connaitre la provenance de ses aliments en constitue une seconde.
« J’ai un crédo très simple : manger moins, mais mieux, confie Alicia Rossi, gérante de l’épicerie « Le Noir Bonnet » à Saint-Ghislain. Je vais prendre l’exemple de la viande : je vais privilégier un morceau qui vient de chez nous, qui n’a pas fait des centaines ou des milliers de kilomètres pour atterrir dans mon assiette et dont l’apport nutritionnel est plus intéressant car nous privilégions le local. » Car, c’est simple : en passant par le circuit-court, on évite au maximum les additifs alimentaires, les sulfites et tutti quanti, et cela est également valable pour les fruits, les légumes, ou encore le pain.