Privilégions avant tout des produits locaux en nous rendant directement dans nos fermes, sur les marchés, dans les points de vente de coopératives, dans les groupes d’achat en commun (GAC), les groupes d’achat solidaires de l’agriculture paysanne (GASAP) ou encore dans les épiceries locales traditionnelles ou en vrac.
La Wallonie regorge d’éleveurs, bouchers, maraichers, boulangers, vignerons, brasseurs qui, chaque jour, travaillent durement pour nous fournir des produits de qualité. Certains ont fait le choix de commercialiser directement leur production. Ils sont plus de 1.000 référencés sur jecuisinelocal.be à nous fournir en circuit-court.
Choisissons de mettre ces produits au cœur de nos assiettes afin d’encourager nos artisans et transformateurs dans les difficultés auxquelles ils font face actuellement. Même si cela nous demande un détour, quelques minutes supplémentaires, prenons le temps de nous rendre dans un point de vente à la ferme, à la boucherie du village, chez un maraicher de notre commune. Au-delà de savourer des produits qualitatifs, nous entrerons directement en contact, nous en apprendrons davantage sur les réalités du métier d’agriculteur, nous créerons peut-être une relation de confiance. Et nous accomplirons un acte solidaire, nécessaire !
Si nous nous rendons en grandes surfaces, veillons à lire les étiquettes des produits que nous déposons dans nos caddies. À repérer l’origine locale via les lettres BE par exemple ou les indications d’origine présentes sur l’étiquette ou encore les rayons de produits locaux.
Et si nous avons envie de nous rendre au restaurant, choisissons un établissement du réseau Table de Terroir qui valorise les produits locaux à sa carte. Plus de 70 chefs en Wallonie et à Bruxelles, de la petite restauration à la haute gastronomie, subliment les produits agricoles de notre Région en s’approvisionnant chez des producteurs locaux, rémunérés de manière juste. En fréquentant ces restaurants labelisés, gage de qualité et de durabilité, nous encourageons une cuisine authentique et prônons la résilience alimentaire.