Chaque jour, Patricia et Ophélie se rendent dans la ferme à côté de chez elles pour aller chercher le lait qui vient d’être trait. « Lorsque je le prends, il est encore chaud ! » raconte Patricia, qui a lancé il y a un an son activité de glaces à Lesve, dans la région de Namur. « Je me fournis chez un fermier du village, que je connais depuis des années. Donc s’il n’est pas là, je me sers moi-même avec mon seau ! De retour chez moi, je le mets directement dans mon pasteurisateur avec les autres ingrédients de la glace ».
Même chose pour Ophélie, qui se rend dans une ferme située à 50 mètres de son atelier, à Loupoigne, près de Genappe. « Comme ce sont des amis, je me sers directement dans le tank de lait, qui maintient le lait cru au frais en attendant d’être pris en charge et pasteurisé par la laiterie » explique-t-elle. « C’était important pour moi que mon atelier soit proche d’une ferme. J’utilise 30 à 45 litres de lait par jour. Il aurait été absurde de devoir acheter des petits packs de lait. Je voulais aussi que mes glaces soient les plus naturelles possible». « Le lait de ferme donne vraiment un autre goût aux glaces » s’enthousiasme quant à elle Patricia. « D’une ferme à l’autre, en fonction de ce que l’agriculteur donne à manger aux vaches, on sent d’ailleurs vraiment la différence ! ».