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Agriculteur,
le seul métier
qui nourrit 3 fois par jour !

05.07.2024

Cette phrase, simple mais puissante, résume bien l'essence du métier de Claude Marion, éleveur de Blondes d'Aquitaine dans le petit village de Wavreille dans la commune de Rochefort.

Claude incarne la passion de l'agriculture transmise de père en fils. Dévoué au bien-être de ses animaux, il a toujours priorisé la qualité et la proximité de sa production. Initialement, sa viande était destinée à l'export, privant les habitants locaux de ses produits. Avec son épouse, ils ont alors décidé de transformer et vendre leur viande directement à la ferme, assurant ainsi une transparence et une proximité avec leurs clients. Claude, fier de nourrir les gens avec des produits de qualité, considère son métier d'agriculteur comme le plus beau métier du monde. Sa mission est de continuer à offrir du plaisir aux consommateurs en proposant une viande saine et savoureuse.

Une passion
de père en fils

Très connecté à ses bêtes, il a toujours fait passer le bien-être de ses vaches en priorité. Cette passion, Claude la doit à son père.

« Je pense que c’est mon papa qui me l’a transmise. C’était déjà un amoureux des animaux et je crois que je l’ai toujours été aussi. Parfois, j’ai plus d’affinités avec mes bêtes qu’avec certaines personnes ».

Pourquoi produire une viande qualité,
si les locaux ne peuvent pas en profiter ?

Le challenge
de la distribution locale

Claude œuvre depuis des années au sein de sa ferme dans le but de proposer à ses consommateurs une viande de grande qualité et de la rendre accessible à tous. Ce qui n’a pas toujours été le cas.

En effet, il y a quelques années, Claude était chevillard. Leur viande était alors vendue à des bouchers et partait directement dans le nord de la France, en Flandre ou aux Pays-Bas, alors que les habitants locaux n’en bénéficiaient pas.

Lui et son épouse Katia se sont alors posé une question cruciale : pourquoi produire leur viande à Wavreille si les habitants ne peuvent même pas la manger ? Cette réflexion a été un tournant.

Claude et Katia ont alors décidé de prendre les choses en main. L’objectif était clair : maîtriser à 100% la transformation de leurs produits et être maître de toute la chaîne de production et de vente.

Katia a suivi plusieurs formations de boucher, se formant ainsi pendant trois ans. Ensemble, ils ont construit un atelier de découpe et ont ouvert une boucherie directement chez eux à la ferme. Leur souhait était clair : être au plus proche des consommateurs et nourrir les gens des environs avec des produits de grande qualité.

« On est les deux collègues les plus complémentaires au monde » plaisante Claude au sujet de Katia. C’est en effet cet amour et cette complicité qui leur permet au quotidien de pallier aux moments de fatigue et de se soutenir mutuellement. « On se remet tout le temps en question parce qu’on donne tellement pour ce métier qu’on est parfois un peu épuisés. » Malgré toutes les difficultés, Claude continue de parler du métier d’agriculteur comme étant « le plus beau métier du monde. »

Les mots d’ordre :
transparence et proximité

Aujourd’hui, ils sont fiers de pouvoir dire qu’ils ont un contact direct avec leurs clients.

« On voit pour qui on travaille, on voit la récompense de tous les efforts qu’on a faits. »

Cette transparence et cette proximité sont essentielles pour Claude. « On essaie que notre viande soit la plus saine possible, qu’elle ait du goût. C’est pour ça qu’on a choisi des Blondes d’Aquitaine, une race rustique avec une viande parfaite à mon sens. »

Cette aventure familiale ne s’arrête pas à la ferme. Claude fait également partie d’une coopérative avec trois autres couples d’agriculteurs. Ils ont créé une structure coopérative pour mieux valoriser leur production et être présents dans leur magasin. Cette initiative permet de mettre un visage sur les produits et de renseigner directement les clients.

Une réalité souvent oubliée…

La fierté de nourrir

Agriculteur dévoué, Claude ne cache pas les difficultés de son métier mais il est par-dessus tout fier de nourrir les gens avec des produits de qualité.

« Il y a une petite partie de la population qui est bien consciente que nous la nourrissons. Si on prend le médecin, par exemple, on ne le voit que quelques fois par an. Alors que l’agriculteur, c’est le seul métier qui nourrit  trois fois par jour l’être humain. » Une réalité souvent oubliée, mais qui donne tout son sens à la vocation de Claude.

Quand on lui demande ce qu’on peut lui souhaiter pour l’avenir, il répond simplement : « De pouvoir vivre encore quelques années pour fournir du plaisir aux gens à manger de la bonne viande. »

Une mission noble pour un homme qui incarne la passion et le dévouement de l’agriculture familiale et qui nous rappelle l’importance de valoriser ceux qui, avec amour et passion, remplissent nos assiettes.

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L'Apaq-w, pour une agriculture de qualité en Wallonie