Cette transition n’a pas été facile : « J’ai dû suivre des cours pendant deux ans, alors que j’avais déjà trois enfants et un emploi. » Son beau-père, pilier de l’exploitation, lui a transmis son savoir-faire, et elle a passé quatre ans à travailler à ses côtés avant que son mari, en 2012, quitte également son travail extérieur pour rejoindre la ferme.
Mais pour Cindy, il ne s’agissait pas d’une décision économique ou pratique. C’était un choix de vie. « Rester enfermée, ce n’est pas mon truc. Être avec les animaux, c’est ce qui m’épanouit », confie-t-elle.